L’équitation est un domaine vaste avec un certain nombre de contradictions qui peuvent semer assez facilement la confusion chez les équitants. D’où l’importance de faire émerger une philosophie, qui, en quelques principes clés vous donnera une idée claire du fil conducteur d’une pratique et d’un enseignement équestre.
Décontraction
Il n’y a qu’un seul paramètre efficace pour observer la décontraction d’un cheval au travail c’est la déglutition. En général elle s’accompagne d’un cliquetis du mors et on peut voir la langue monter et redescendre en donnant l’impression que le cheval se lèche les lèvres.
Lorsque la langue bouge et que le cheval déglutit, il y a mobilisation de l’os hyoïde qui est lui-même relié aux muscles de la nuque, du sternum et des épaules. Ainsi en mobilisant la bouche, cela a un effet décontractant sur toute l’avant-main et les résistances disparaissent momentanément.
Pour l’obtenir, il faudra bien sûr épargner à tout prix la langue or lorsque vous agissez sur les rênes avec une main basse, le mors va venir s’appuyer d’abord sur la langue, puis une fois que celle-ci sera totalement comprimée, sur les barres.
Lorsque la langue est comprimée, l’effet inverse se produit en créant de la contraction sur l’os hyoïde, la nuque, le sternum et les épaules. C’est pour cette raison qu’il est plus recommandable d’avoir des mains hautes.
Il faut savoir également que ce mouvement de cession de mâchoire est un mécanisme instinctif et naturel auquel le cheval fait appel chaque fois qu’il passe d’un état de tension à un état de décontraction. C’est pour cette raison que l’on peut aussi l’observer pendant le travail à pied ou chez le cheval en liberté.
S’il peut être utile de travailler les cessions de mâchoires directement comme le faisaient les anciens dans certains cas particuliers. Chez la plupart des chevaux dont la bouche a été relativement préservée, cette décontraction de mâchoire apparaît spontanément dans certains exercices. On peut dire alors que cette cession de mâchoire spontanée est un critère de réussite et une confirmation que vous avancez bien dans le bon sens pour le dressage de votre cheval.
Autre fait intéressant à prendre en compte dans le travail du cheval c’est que la posture du cheval créé un état psychique. Cela a d’ailleurs été prouvé et observé à de nombreuses reprises sur les humains, le fait de se tenir avec le dos courbé et le regard vers le bas créé un sentiment de mélancolie et de dépression alors que la posture inverse avec le torse gonflé, les épaules redressées et la tête haute est une posture de confiance et donne davantage d’assurance.
Pour le cheval le même processus est observable par rapport à la décontraction.
A l’état naturel, le cheval décontracté est en train de brouter paisiblement puis un froissement se fait entendre, il relève immédiatement l’encolure bien haute, le nez portant au vent et tous les sens en alerte.
La posture dans laquelle le cheval entre naturellement en état de décontraction correspond à une encolure plutôt basse, disons nuque à hauteur du garrot comme pour un cheval somnolent.
Ainsi lorsqu’il est décontracté il peut prendre facilement la posture qui correspond à cet état. Et inversement, en lui faisant prendre cette posture incitant à la décontraction, il se sentira alors plus détendu.
Seul cas où cela ne se vérifie pas, sur un cheval en stress, apeuré ou très excité qui est réellement dans un état de « tension », il refusera catégoriquement de prendre une posture de décontraction en abaissant l’encolure.
Mais lorsque la tension est moyenne, la perception du cheval de son environnement est modifiable par la posture que lui fait prendre son cavalier. Ainsi un cheval légèrement inquiet, acceptera tout de même une extension d’encolure et se décontractera dans cet exercice.
Donc la décontraction est visible chez le cheval par la cession de mâchoire. Le cavalier peut la demander à son cheval par la cession de mâchoire et les flexions. Ces manifestations apparaissent aussi spontanément chez le cheval en liberté, en travail à pied ou monté avec ou sans mors. Les prendre en considération vous guidera pour pratiquer davantage les exercices qui favorisent la décontraction.
Mais la décontraction est aussi un état psychique qui peut être modifié artificiellement par la position de l’encolure. Si un cheval a besoin d’un minimum de décontraction et de confiance pour s’étendre vers le bas, il peut aussi accepter de relever son encolure tout en restant parfaitement détendu grâce à la cession de mâchoire. C’est à partir de là que le cavalier peut commencer à réellement intervenir sur l’équilibre de sa monture.
Légèreté
D’abord qu’est-ce que la légèreté ? Qu’est-ce qu’un cheval léger ?
La légèreté c’est lorsque le cheval se maintien exactement à la même vitesse, même cadence, même attitude que celle dans laquelle le cavalier l’a placé. Et il y reste sans aucune intervention du cavalier et jusqu’à ce que celui-ci en décide autrement.
La légèreté c’est aussi la réponse du cheval aux plus subtiles indications des aides de son cavalier. Elle est dépendante de deux autres éléments qui sont la décontraction et l’équilibre que nous verrons après.
La toute première chose qu’il faut comprendre pour s’approcher de la légèreté c’est que les aides ne doivent JAMAIS servir à entretenir un mouvement quel qu’il soit. Que ce soit pour le trot allongé, pour les déplacements latéraux, pour le galop etc.
Les aides ne sont là que pour placer le cheval dans une certaine position et c’est à lui ensuite de s’y maintenir tout seul.
Le problème c’est qu’aujourd’hui tout le monde utilise les aides trop fort et à tord et à travers. Du coup le cheval apprend à être lourd, il apprend à ne répondre qu’à des aides fortes parce qu’on ne lui laisse jamais l’occasion de répondre à des aides fines.
Et pour ceux qui ont l’habitude d’entretenir l’allure avec les jambes c’est pareil. Vous apprenez au cheval que tant qu’il y a des jambes à chaque foulée il doit continuer. Si vous arrêtez il s’arrête et si vous voulez aller un peu plus vite il va falloir utiliser les jambes encore plus fort ! On est vraiment à l’opposé de la légèreté.
Et pour les mains c’est exactement pareil, leur action doit entraîner une réponse : jusque là tout va bien. Le problème arrive après parce qu’en général la main reste fermée et ne récompense pas. Elle ne laisse pas non plus la possibilité au cheval d’être léger sous prétexte qu’il faut garder un contact.
Imaginons maintenant que la main se ferme et le cheval qui résistait jusque là cède tout à coup en détendant légèrement les rênes. Quelle va être la réaction du cavalier ? Raccourcir les rênes.
Le cheval cède et au moment où il cède, les rênes se tendent à nouveau, qu’est-ce qu’il peut bien comprendre de ça ? Qu’il doit s’appuyer.
C’est en accordant trop d’importance à vouloir garder un contact qu’on obtient un cheval qui s’appuie. Et une fois qu’on en est là, le cheval ne sait plus se passer du secours de la main et il a besoin d’elle pour s’équilibrer. Au plus vous voudrez équilibrer votre cheval et au plus il sera lourd.
Le même constat pourrait se faire avec l’assiette, inutile de pousser à chaque foulée ou de cirer la selle. Tout ça, ça ne sert à rien à part à créer des mouvements parasites sur le dos du cheval.
Ce n’est pas votre assiette qui bouge c’est le cheval qui la fait bouger. Cela vous permettra de d’abord commencer à ressentir ce qu’il se passe sous vos fesses. Puis quand vous aurez suffisamment observé ça, il vous suffira de prendre la position de l’assiette correspondant au mouvement que vous recherchez. Alors vous donnerez une chance à votre cheval de ne répondre qu’à votre assiette.
Donc pour commencer à accéder à la légèreté, il faut d’abord commencer par regarder la manière dont vous vous servez de vos aides. Si vous avez pris la mauvaise habitude de toujours raccourcir les rênes, d’utiliser vos jambes à chaque foulée et de pousser avec l’assiette : il va falloir prendre le temps de désapprendre et de perdre ces habitudes qui vous empêcheront toujours d’avoir la légèreté.
N’utilisez vos aides que pour changer d’exercice, d’allure ou pour corriger si votre cheval ne s’y maintien pas de lui-même. Soignez fainéants tout en exigeant le maximum de votre cheval.
Quel rapport avec le bien-être du cheval ?
La légèreté est pour moi indispensable au bien-être du cheval parce qu’elle apporte du confort dans la pratique de l’équitation aussi bien pour le cavalier que pour le cheval.
Sans ce confort, il n’y a pas de dialogue possible parce que le cavalier est sans cesse en train d’agir, de pousser de tirer, de mettre des jambes et il n’est donc jamais à l’écoute de ces sensations ni de se que le cheval pourrait éventuellement lui dire. Le résultat c’est qu’il se rend compte qu’il y a un problème que bien plus tard, quand les défenses du cheval sont évidentes parce qu’il n’a pas pu sentir tout ce qu’il y avait avant.
Autre constat, c’est qu’en plus de rendre le dialogue possible, la légèreté permet aussi de ne jamais aller au-delà de ce que le cheval est physiquement capable de donner. Ne pas forcer le cheval et aller à son rythme c’est aussi ça, travailler son cheval en respectant son bien-être.
Maintenant vous vous demandez certainement comment utiliser vos aides dans le sens de la légèreté tout en ayant un minimum d’exigences ?
L’idée qui est répandue avec le concept de légèreté c’est que le cavalier qui ne veut pas faire mal à son cheval va agir tout doucement et que ça aura pour effet de le faire passer pour un débutant ou un bisounours selon les points de vue avec un cheval qui en profite largement pour en faire le moins possible.
Alors, non la légèreté des aides et les bisounours ça n’a rien à voir et il est tout à fait possible d’être exigeant avec son cheval tout en utilisant des aides légères la majeure partie du temps. Le problème des bisounours ce n’est pas qu’ils utilisent des aides légères, c’est qu’ils n’ont pas d’autorité ce qui est tout à fait différent !
Voilà pour cette partie sur la légèreté du cheval et des aides du cavalier. Cette légèreté est indispensable pour apporter le confort nécessaire à la décontraction du cavalier comme du cheval, à l’écoute des sensations et permettre un dialogue.
Avant de maîtriser le cheval, maîtrisez-vous vous-même
Dans cette catégorie qui concerne ici davantage le développement du cavalier, on retrouve en réalité plusieurs aspects qui vont aider le propriétaire de l’équidé à développer une meilleure relation avec son cheval, à mieux se faire comprendre et à prendre davantage de plaisir dans sa pratique.
Gestion des émotions
Les chevaux ont un avantage énorme sur nous par rapport à la gestion des émotions.
Comme ils vivent dans l’instant présent, systématiquement ils expriment chaque émotion avec l’intensité qui lui correspond. Donc ils ne cristallisent pas tout ça en eux, ils extériorisent d’une manière libératrice.
Et systématiquement reviennent à un état complètement neutre après avoir été traversé par l’émotion. Il ne s’attachent pas à elle, ils sont juste traversés et la laissent ensuite disparaître aussi subitement qu’elle est apparue.
Contrairement à nous qui avons pour vilaine habitude soit de nous accrocher à l’émotion quand elle arrive, souvent parce qu’elle n’est pas vraiment acceptée ni extériorisée ni comprise ce qui la rend encore plus forte (eh oh je suis là dit l’émotion).
Soit à la revivre encore et encore mentalement en ressassant le passé inlassablement ou en imaginant le pire scénario catastrophe de tous les temps, ce qui a pour effet de recréer en vous les émotions relatives à cette situation même si elle est fictive.
L’émotion n’est pas mauvaise en soi, elle a une raison d’être et elle est utile. C’est la façon dont vous la gérez qui peut la rendre nocive parce que l’émotion vous met un filtre devant les yeux qui augmente la perception de cette émotion.
Par exemple, si vous avez peur, vous n’allez voir chez votre cheval que des signes avant-coureur de panique. Vous n’êtes plus tout à fait neutre à la fois dans votre interprétation et à la fois dans votre attitude, votre langage corporel et votre état intérieur. Évidement que votre cheval l’a déjà perçu.
C’est là qu’on en vient à la deuxième problématique des émotions c’est qu’elles sont contagieuses.
Si vous passez plusieurs heures dans la même pièce que des personnes énervées il y a de fortes chances que vous le soyez vous aussi en sortant (même si vous ne savez pas pourquoi). Et de même avec toutes les émotions.
Sauf que les émotions sont aussi contagieuses d’humain à cheval. Si vous êtes inquiet, votre cheval le perçoit et se met à chercher avec vous le monstre (qui bien sûr n’a pas le même aspect extérieur pour vous que pour lui). Il va être plus attentif à tout ce qui peut être inquiétant et sursautera à la moindre occasion.
Ayez conscience des émotions qui vous traversent est la première étape pour être en paix avec elles. Parfois cela nécessite une action ou une réflexion pour bien en comprendre l’origine mais cette prise de conscience est toujours un moyen idéal pour vous en libérer.
Chez certaines personnes dont les peurs sont devenues déraisonnables, il faudra un cheminement adapté pour les aider à mieux dompter leurs peurs car la réflexion seule dans ce cas là est insuffisante. Ce sont les confrontations et la mise en échec de toutes les croyances liées à cette peur qui permettront de la faire diminuer jusque dans des seuils raisonnables.
Ce processus de gestion des émotions nécessite en parallèle un travail pour améliorer votre propre connaissance du cheval afin de mieux le comprendre et d’avoir des réactions justes et appropriées qui permettront une évolution de votre relation dans de bonnes conditions en évitant au maximum les injustices.
Connaissance du cheval
Par connaissance du cheval, on peut parler en particulier de la connaissance du comportement du cheval. Ces informations sont faciles à trouver dans les nombreux ouvrages consacrés à l’éthologie équine qui vous permettront d’observer puis de comprendre les différents comportements de votre cheval.
En vous renseignant sur la raison des différents comportements que vous avez pu observer chez votre cheval, vous pourrez par la suite avoir des réactions adaptées à ces comportements.
L’un des plus gros problèmes qui existe entre l’homme et le cheval c’est justement que l’homme interprète les comportements de son propre point de vue et avec ces propres capacités. Il en résulte une interprétation complètement faussée et sur laquelle l’homme va baser ses nouveaux comportements en réaction à ce qu’il croit.
C’est pour cela qu’on entend encore couramment des réflexions du genre « il teste », « il fait semblant » ou « il fait exprès ». Du coup la personne croit que le cheval a ce comportement spécialement à cause ou contre elle ce qui développe une réaction de défiance, une volonté de soumettre le cheval ou dans tous les cas de « ne pas le laisser faire ».
Et puis on vous a tellement rabâché que l’équitation était un sport que vous avez peut-être pris l’habitude de combattre votre cheval justement pour que ce soit à juste titre vraiment fatigant pour vous. Et ce genre d’interprétations augmente considérablement la combativité du cavalier.
Il se créée alors un décalage entre les réactions émotionnelles du cheval qui vit chaque instant avec authenticité et la combativité du cavalier qui entre en guerre contre son cheval et son émotivité.
Un vrai dialogue de sourd n’est-ce pas ?
Le pire c’est que le cheval n’attend même pas de vous que vous le rassuriez ni quoi que ce soit, d’ailleurs pour moi ce réflexe de vouloir rassurer n’a un réel impact que si c’est vous qui êtes la source de l’inquiétude du cheval comme pour un débourrage par exemple (sauf exceptions avec une complicité hors du commun).
Alors que si vous connaissez suffisamment le comportement du cheval vous savez que celui-ci n’a pas développé la zone de son cerveau qui lui permet l’anticipation. Donc il ne sait pas faire une action en vue d’un résultat spécifique.
Par contre il peut apprendre par la répétition que telle action amène tel résultat parce qu’il l’aura associé par l’expérience passée. L’exemple le plus évident c’est qu’il sait qu’il va manger lorsqu’il entend le bruit du grain dans le seau.
Mais on pourrait aussi lui apprendre qu’il va manger quand il entend le bruit d’une cloche (conditionnement pavlovien) et il faudrait pour cela faire retentir la cloche chaque fois qu’il reçoit à manger. Une fois conditionné, le bruit de la cloche déclenchera le comportement du cheval lié à la distribution de la nourriture. Ça ce n’est pas de l’anticipation, c’est du conditionnement.
Nous avons encore beaucoup de choses à découvrir sur les chevaux et sur leur comportement.
En faisant preuve d’empathie et en nous mettant à la place du cheval avec ce que nous savons sur ses perceptions propres et ses capacités cognitives, nous aurons plus de chance de nous rapprocher de sa vérité et donc de pouvoir créer une plus grande complicité avec lui.
Et surtout arrêtez de prendre les choses personnellement, ça vous évitera d’avoir des réactions qui seraient inappropriées et injustes.
Les chevaux sont malléables et ils apprennent ce qu’on veut bien leur expliquer peu importe que l’on juge que ce soit bon ou mauvais. C’est un avantage car cela veut dire qu’il est toujours possible de changer son comportement en modifiant ou en créant de nouveaux apprentissages et rien n’est jamais complètement définitif.
Développer vos qualités et créer un lien harmonique
Et enfin, la création d’un lien harmonique avec le cheval suppose de vivre des choses avec lui, de créer des instants magiques.
Cela nécessite une compréhension profonde de la nature du cheval et une capacité à vous amuser, à prendre plaisir avec lui.
Si les émotions toxiques sont des freins dans votre relation avec votre cheval, les émotions positives sont elles aussi contagieuses et votre cheval sera simplement heureux d’être avec vous si vous éprouvez des émotions de joie, de fierté, de bonheur, d’épanouissement…
En fait, on pourrait dire que le cheval mimétise vos émotions et les décuples. Donc si vous prenez un plaisir énorme à travailler à pied avec lui, à lui apprendre un nouvel exercice, il y a des chances qu’il trouve ça intéressant lui aussi…
Et si vous n’avez pas l’impression qu’il y trouve un grand plaisir, à vous de vous adapter pour rendre cet exercice beaucoup plus intéressant avec des friandises, avec une autre approche etc…
Tous les chevaux adorent la liberté, ils aiment sentir que vous leur faites confiance et ils sont motivés par les échanges de bons procédés quand ils savent qu’ils ont quelque chose à y gagner. Ils veulent sentir qu’il y a un véritable dialogue entre vous (et pas que à pied) et que vous êtes toujours à 100% avec eux (et pas sur votre téléphone ni dans vos pensées).
En sachant toutes ces petites choses, vous pouvez créer des habitudes incroyables avec votre cheval et en retirer une satisfaction encore plus grande.
Pour vous donner un exemple, j’avais pris l’habitude de desseller une jument que j’avais au travail sans jamais l’attacher. Une fois que j’avais fini, elle s’en allait brouter dans les environs, le temps que je range et nettoie la sellerie. Puis quand j’avais fini j’allais la chercher pour la ramener dans son boxe. Nous avions pris l’habitude de faire ça tous les jours et parfois je devais l’interpeller pour qu’elle ne parte pas alors que je n’avais pas encore terminé.
En bref…
Nous avons vus les 3 éléments techniques indissociables qui sont les garants d’une équitation pratiquée dans le respect du bien-être du cheval. Ces 3 éléments sont interconnectés et dépendants les uns des autres. S’il vous en manque un seul alors vous perdez les deux autres.
L’équilibre est le paramètre essentiel sur lequel vous devez pouvoir intervenir en permanence. C’est la raison d’être de l’équitation et du travail de dressage du cheval. L’objectif étant de rendre le cavalier plus facile à porter pour le cheval et de rendre le cheval plus agréable à monter pour le cavalier. L’expression même de l’équilibre c’est la légèreté.
La légèreté garanti le confort du cheval et du cavalier, elle permet aussi d’être attentif à vos sensations et favorise un cheval qui se tient seul dans l’équilibre que vous aurez choisi pour lui. Sans légèreté vous perdez le confort et la décontraction.
La décontraction est un état psychologique observable par la cession de mâchoire demandée ou spontanée. Elle doit être présente avant, pendant et après chaque demande ou exercice. Elle prouve la disponibilité du cheval et son approbation à effectuer ce qui lui est demandé.
Et pour terminer, les 3 aspects personnels qui vous permettront d’être un meilleur cavalier et de développer une relation de complicité forte avec votre cheval :
- Gestion des émotions
- Connaissance du cheval
- Développer vos qualités et créer un lien harmonique
Si vous êtes intéressé par cette approche de l’équitation vous voulez peut-être en savoir plus sur :