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Comment reprendre le travail en douceur ?

Quelque soit la raison pour laquelle vous souhaitez remettre votre cheval au travail, il est important que ce travail soit adapté et progressif afin d’éviter tout problème de santé engendré par un simple manque d’entraînement physique. Comment devez-vous vous y prendre ? Quels exercices pour commencer en douceur ?

Commencer en douceur

Commencer en douceur pour laisser le corps du cheval acquérir progressivement force et souplesse. Je conseille dans un premier temps de travailler essentiellement à la longe sans enrênement pour redonner une bonne condition physique. Lorsque le cheval ne semble plus fatigué par le travail en longe il est temps de passer à cheval.

Travail en longe pour préparer la phase montée

Pour le travail monté, privilégiez le travail au pas et au trot comme s’il s’agissait d’un jeune cheval. Revoyez vos exigences à la baisse et n’abusez pas du travail de deux pistes et des exercices qui sollicitent fortement l’arrière-main comme le reculer.

La fréquence et l’intensité du travail doivent elles aussi augmenter au fur et à mesure que le cheval s’habitue au rythme de travail. Attention, si vous travaillez votre cheval plusieurs jours d’affilé faites attention aux courbatures et encore une fois soyez indulgent avec votre cheval même s’il vous semble que le travail est moins bien que la veille.

Adapter le travail

Le plus important ne réside pas dans le choix des exercices mais dans la capacité à savoir doser chaque exercice. Le fait de vous acharner sur quelque chose en particulier n’est pas une bonne chose. Cela fatigue les même groupes musculaires ce qui génère des courbatures et ce n’est absolument pas éducatif pour le cheval qui commence à en avoir marre et exécute les mouvements mécaniquement et dans la crispation. Le mot d’ordre est donc : variez les exercices et faites un peu de chaque.

Vous sentez que votre cheval n’a pas très envie de travailler et que son moral est affaiblit par la reprise du travail ? J’ai une technique infaillible pour y remédier ! Il vous suffit de faire ponctuellement des séances beaucoup plus courtes et plus simples que d’habitude en favorisant les exercices que votre cheval apprécie et sait bien faire tout en récompensant sincèrement et abondamment. Ainsi il sentira votre enthousiasme, votre fierté et comprendra ce que vous attendez de lui. Il est fort possible que votre cheval ait fait de gros progrès entre cette séance et la prochaine, c’est sa motivation et son enthousiasme qui ont été boosté.

Savoir s’arrêter

Photo de Phillipe – Entrainement d’un trotteur sur la plage

Savoir s’arrêter rime avec savoir observer. Votre cheval vous donne tous les signes pour que vous puissiez évaluer son état de fatigue physique et intellectuelle. Il est facile d’estimer la fatigue physique à la transpiration du cheval et à son essoufflement.

En revanche la température extérieure et le vent influent grandement sur la transpiration ce qui ne rend pas facile l’estimation de la fatigue par ce moyen.

L’idéal bien sur étant que le cavalier connaisse suffisamment son cheval pour sentir le moment où il commence à être fatigué.

Pour ce qui est de la fatigue intellectuelle (que l’on rencontre plutôt chez les jeunes chevaux), mon petit truc est de m’arrêter au moment où le cheval est le plus disponible et à l’écoute de mes demandes. Cette concentration demande énormément d’énergie au cheval car ce n’est pas naturel pour lui, alors j’arrête la séance rapidement après pour le récompenser de cette attention.

Si votre cheval est plutôt malin et à tendance à vite devenir turbulent, il est important que vous sachiez vous arrêter avant qu’il ne commence à s’impatienter et devenir difficile à gérer. Là encore c’est à vous de connaître suffisamment votre cheval pour vous arrêter avant même d’avoir atteint sons seuil de tolérance et d’en repousser un peu plus les limites à chaque fois.

Dites-moi ici ce que vous avez prévu pour remettre votre cheval au travail !

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28 commentaires sur “Comment reprendre le travail en douceur ?

  1. Valérie MOKRY dit :

    Bonjour,
    C’est un très beau site que vous avez créé, je vais approfondir la lecture des différents sujets au fur et à mesure…
    Je viens vers vous car j’ai une jeune trotteuse de 3 ans et demi que je viens de la débourrer (elle n’a jamais suivi d’entrainement car réformée à cause de sa taille avant 2 ans). Cela fait 2 mois et demi que je l’ai récupéré avec moi… le contact avec elle est extraordinaire, il y a une belle complicité. Elle est très appliquée dans les exercices et on sent son envie de bien faire pour ne pas décevoir. On travaille à la longe, exercice en main et un peu de petits exercices montés.
    Son soucis est le galop (comme souvent beaucoup de trotteur français)…
    On sent son envie de le prendre mais elle s’emmêle les pinceaux. Elle se désunit souvent, manque d’équilibre (trébuche, met son poids sur les épaules). L’avant main se lance bien main l’arrière main ne sait pas s’y prendre ce qui l’entraîne dans un galop confus. En longe, au bout de quelques séances, les départs sont plus nets (à la voix) et elle arrive à tenir 2 à 3 cercles sans se mélanger les pinceaux. Montée, c’est chaotique… Elle veut prendre le départ car elle connaît bien les mots adaptés à la voix mais soit elle s’écrase sur l’avant main et part dans un grand trot dit de trotteur soit c’est un galop désuni avec l’arrière main qui n’arrive pas à suivre.

    J’aurai souhaité savoir si vous aviez quelques conseils pour améliorer cela dans des exercices en main ou des exercices simple monté. Voir des exercices pour améliorer sa musculature de l’arrière main ( qui est important dans l’impulsion ai je lu) ?!
    Je vous remercie de l’attention que vous porterez à mon « long » texte.

    1. Alexandrine Nobis dit :

      Bonjour Valérie,

      Généralement pour améliorer le galop d’un trotteur on a 2 possibilités.
      L’une d’entre elle est d’améliorer l’équilibre par le dressage en travaillant la mobilité des épaules et les transitions simples. Par mobilité des épaules je sous-entends de pouvoir contrôler les reports de poids sur une épaule ou sur l’autre à volonté afin de pouvoir influencer le pied de galop au moment du départ. Diriger à une main est un bon exemple, vous chargez l’épaule du côté où vous voulez aller sans vous occuper de l’encolure.
      Les transitions simples vont rééquilibrer et donner de la force à l’arrière-main, l’idée étant de chercher à avoir des transitions quasiment plus que par l’assiette, surtout les transitions descendantes.

      La deuxième possibilité c’est de déclencher le galop avec un travail à l’obstacle qui peut être réalisé aussi bien à pied que monté. En général, en passant un petit obstacle votre cheval va galoper à la réception. De plus ce travail là l’oblige à s’arrondir au-dessus de la barre et à regarder où il met les pieds ce qui est une position très bénéfique pour les trotteurs qui regardent plus facilement le ciel que le sol.
      Au fur et à mesure, baisser l’obstacle jusqu’à une simple barre au sol au-dessus de laquelle on demandera le départ au galop.

      Pour moi ces deux façons de travailler ne sont pas incompatible et peuvent tout à fait être combinées pour donner de bons résultats.
      Amicalement
      Alexandrine

  2. Delohen dit :

    Bonjour,
    Je suis tomber par hasard sur votre site et je trouve vos réponses totalement en cohérence avec ce que je pense de l’équitation.
    Je vous expose mon soucis j’ai une apaloosa de 12 ans nous l’avons eu tout bébé et elle a été montée par mes filles en club.
    Mon problème est que désormais j’aimerais la sortir en extérieur n’ayant pas de structure mais au dernière nouvelles (d’après l’ancienne monitrice) elle charge et prend la main à l’extérieur.
    Nous l’avions déjà emmenée en balade avec mes filles mais j’avais 2 autres chevaux avec elle qui sont désormais dcd .
    Lorsque je la sors en main elle est sur l’oeil et quand elle veut rentrer elle le fait bien comprendre ( se met en travers ,fait celle qui veut se lever etc)
    Comment faire pour y arriver sans risquer l’accident ?

    1. Alexandrine Nobis dit :

      Bonjour,
      Désolé pour le retard de ma réponse.
      Pour moi il faudrait tout reprendre depuis le début avec du travail à pied sur place et progressivement emmener en extérieur d’abord à pied puis faire la même chose monté. J’ai détaillé une méthodologie pour les cas comme le votre juste là https://bit.ly/2LON2nc
      Faites attention de ne pas vous laisser impressionner, elle a peut-être compris qu’en faisant ça, vous finissez par abandonner et faire demi-tour.
      Il ne s’agit pas de la forcer à faire des choses qui l’inquiètent, mais plutôt à ce qu’elle reste dans un cadre sécurisant pour vous même si elle a peur.

  3. Louise dit :

    Bonjour,
    À la suite d’une opération, je suis actuellement dans l’impossibilité de monter, je pourrais reprendre fin janvier. Par contre, je vais recommencer à travailler ma jument à pied dans 1 ou 2 semaines ! C’est une ponette qui est en surpoids et qui te sait, pour l’instant, pas faire grand-chose (elle sait aller aux trois allures, s’arrêter et un peu reculer)… On a aussi les bases en longe et en travail à pied « éthologique ». Cet article m’est très utile, par contre, je me demande s’il faut d’abord que j’augmente la fréquence du travail, pour travailler tous les jours, ou la durée, pour faire de plus en plus grosses séances ?

    1. Alexandrine Nobis dit :

      Bonjour Louise,

      Un jour sur deux ça convient en général à la majorité des chevaux. Et pour la durée des séances, il faut simplement s’arrêter quand il commence à y avoir un peu de transpiration, c’est un bon signal je trouve surtout en hiver avec un cheval poilu. C’est possible que ce soit 20 ou 30 minutes au début, à voir.

  4. Mathilde dit :

    Bonjour,
    Je suis propriétaire d’une jeune jument qui
    assez musclé mais qui n’a tjr pas d’équilibre au galop. Elle n’arrive pas n’y a la longe n’y monté. Est ce que vous auriez une méthode ou un enrenment à me proposer merci beaucoup.

    1. Alexandrine Nobis dit :

      Bonjour Mathilde,
      Surtout pas d’enrennement car ça va l’empêcher d’utiliser son encolure comme balancier ce qui rendrait la tâche encore plus difficile.
      Qu’est-ce que vous entendez par « pas d’équilibre » ?
      Si elle ne tient pas le galop, c’est principalement un travail en longe sur un cercle le plus grand possible. Même si ce n’est que 3 foulées au début, répéter souvent et progressivement jusqu’à ce qu’elle tienne un tour puis deux…
      J’ai eu à faire à un cas similaire il faut compter 1 mois ou 2 avec un travail en longe très régulier.

  5. Pascale dit :

    Merci de votre réponse qui conforte ce que je pensais, à savoir que, même sur un cercle de 20 m, le jarret est trop sollicité et étant donné que je ne peux pas courir pour le longer droit, il faudra que je trouve une autre solution pour le remuscler corectement. La solution serait bien sûr d’abandonner l’idée de le remuscler mais je n’y tiens pas car son embonpoint pourrait lui poser de problèmes de santé à l’avenir. Je ne veux pas non plus le changer de pension car les conditions sont vraiment idéales pour un cheval : dans un immense pré toute l’année avec abri et des compagnons, du foin bio cultivé sur place à volonté et pieds nus. Peut-être une orientation vers le travail en liberté ?

  6. Pascale dit :

    Bonjour,

    Je viens de découvrir votre site et je le trouve très pertinent et de très bon conseil. J’ai quelques précisions à vous demander. Ma situation est la suivante : j’ai des difficultés à me déplacer (je traîne la jambe) et je ne peux plus monter depuis 10 mois donc mon cheval ne travaille qu’une fois par semaine depuis trois mois car c’est une amie qui le monte, la pension étant bonne monsieur a pris de l’embonpoint. Par ailleurs, il a de l’arthrose au jarret droit ce qui limite ses possibilités ( je souhaite le garder en bonne santé le plus longtemps possible car il n’a que 8 ans et, connaissant les douleurs causées par l’arthrose, je veux éviter qu’il en souffre). Pensez-vous que le travail en longe pour le remuscler et le travail aux deux pistes à pied soient adaptés à notre cas ?

    1. Alexandrine Nobis dit :

      Bonsoir Pascale,
      C’est un cas très particulier que vous me soumettez là. Il serait intéressant d’en savoir davantage sur ce jarret et de connaître sur quelles faces articulaires l’arthrose se concentre. Je pense que quoiqu’il en soit il est essentiel que votre cheval ait un minimum d’activité physique. Attention au travail en longe, si vous constatez un comportement anormal qui sera soit un manque d’activité par rapport à d’habitude soit à l’inverse un excès d’impulsion, il se peut que ce soit son jarret qui le fasse souffrir et provoque ces comportements en longe. Si tel était le cas donc, ne pas insister.
      Le travail de deux pistes à pied est excellent bien sûr ! Pratiquez-le au pas et soyez encore une fois indulgente avec le jarret droit. Cela ne devrait pas poser de soucis car le cheval peut facilement compenser le manque de mobilité du jarret avec toutes les articulations supérieures qui permettent l’abaissement de la hanche et qui sont encouragés par les déplacements latéraux.

  7. Mari-Anna dit :

    OK merci bcp !!

  8. Mari-Anna dit :

    Bonjour,
    Cet article date mais j’espère avoir une réponse …
    J’ai une jument fjord âgée de 23 ans… Je la travaille encore car elle est pleine d’énergie !
    Le truc, c’est s’est fais battre par ces anciens propriétaires… Elle était donc très peureuse quand elle est arrivée chez moi il y a pratiquement 4 ans … Maintenant le problème est partiellement réglé mais elle à une peur folle du stick… Etant donné que je fais du travail à pied ce n’est pas facile …
    J’ai lu la rubrique pour les extensions d’encolures et je commence bientôt le travail !
    Merci !

    1. Alexandrine Nobis dit :

      Bonjour,
      Le mieux serait de commencer par désensibiliser au stick. C’est très bien expliqué dans n’importe quel ouvrage sur l’éthologie puisque c’est la base de cette méthode.
      Commence par l’approche qui te semble la plus facile, soit directement en la caressant avec le stick, soit et le bougeant doucement à distance. Le mouvement fait avec le stick doit continuer tant qu’elle n’est pas immobile. Lorsqu’elle s’arrête de bouger et qu’elle ne réagit plus, cesser tout mouvement et éloigner le stick. Répéter ainsi en augmentant progressivement l’intensité des mouvements ou la proximité du stick sans que cela ne suscite de réaction. Ainsi on augmente son seuil de tolérance et on la désensibilise au stick.
      Le procédé est expliqué dans mon ebook, n’hésites pas à t’inscrire pour le recevoir.

  9. monfeuillard dit :

    Bonjour,
    cet article est vieux, mais il m’intéresse, et j’aimerai avoir de vos conseils.
    Ma trotteuse Damellia, 23ans ( oui, oui, plus toute jeune, mais a une telle pêche du fait qu’elle n’a rien fait pendant 15 ans .. ) ne travaille plus depuis quelques mois ( problème de santé de ma part )… C’est une jument qui, après avoir fini sa carrière en course, a été laissée dans un prés 15 ans au lieu de finir dans une assiette. A son arrivé chez moi, elle a mis quelque temps à nous approcher, car très craintive, mais au final, on est devenue deux acolytes ( aussi tête de mule l’une que l’autre ) et j’ai fini par la monter, et à la faire galoper.
    J’aimerai la remonter dans quelque temps, mais j’aimerai travailler un  » défaut  » que je trouve plutôt handicapant pour elle : elle est timide, peureuse ( ça je gère à pied ) mais à la monte, elle est énormément sur le qui-vive, et se laisse très rapidement déstabiliser. ( moi je cache toutes émotion afin de la rassurer, et ai pris l’habitude de beaucoup lui parler, quitte à chanter, mais elle reste très inquiète ).
    J’aimerai travailler la concentration, je pense que c’est une base pour qu’elle arrête de s’affoler pour un oui ou pour un non. Exemple type : petit trop sur un chemin en balade ( je ne fais presque que de ça ). Damellia va partir au grand trot, et on ne sait pourquoi, piler d’un coup.
    J’espère que vous pourrez m’indiquer quelque petites aides pour que ma jument ( et peut être moi même ) soit un peu plus rassurée dans ce qu’elle fait.
    Merci d’avance et à bientôt

    1. Alexandrine Nobis dit :

      Bonjour,

      Ta jument est sur l’oeil et c’est un tout autre sujet. L’habitude est assez difficile à faire passer et bien souvent c’est en renouvelant l’expérience encore et encore qu’elle apprendra à sa calmer.
      En travaillant sur sa concentration on peut parvenir à contourner le problème. Pour capter son attention il faut constamment lui demander quelque chose et éviter absolument ce qui pourrait être ennuyeux ou les exercices qui s’éternisent y compris en extérieur. Tes demandes doivent s’enchaîner tant que tu sens que ta jument est inquiète ou pas assez concentrée. Tu dois être suffisamment exigeante dans tes demandes pour qu’elles deviennent plus importante que l’environnement extérieur.
      Je pense que ça peut t’aider mais pas facile à mettre en application avec succès.

  10. Soon a Horse dit :

    Je suis justement en train de remettre sérieusement mon cheval au travail. J’ai commencé par des séances courtes, du trot et du pas et quelques figures de manège. Petit à petit j’ai repris le galop et les exercices qui demandent plus de concentration comme les transitions qui sautent une allure (trot-arrêt / pas-galop….). Puis une petite séance d’obstacle. On reprend doucement mais mon gros est motivé, ça fait plaisir 🙂

  11. Laury dit :

    Bonjour !
    Voilà j’ai pris une demi pension sur un jeune cheval de 4 ans.
    Il est déjà bien musclé et connaît les bases pour le monter mais il y a encore énormément de travail ! J’ai pu le monter une petite demi heure pour l’essayer. Il ne marche pas droit à du mal à rester dans la direction demandé. Les départs au galop c’est pas trop ca, manque de régularité dans les allures.
    Du coup je pensais commencer par un travail à la longe et à pied pour apprendre à le connaître et corriger ses erreur car peut être que d’un œil extérieur j’arriverais mieux à voir ses erreurs. j’ai moi même beaucoup à apprendre à cheval!
    Je viens demander conseil car je ne sais pas trop quoi faire pour le travailler à pied sans trop lui en demander, que ca soit varié tout en travaillant ce qu’il a besoin de travailler !

    1. Alexandrine Nobis dit :

      Bonjour Laury,
      C’est un jeune cheval et c’est normal qu’il y ait du travail, qu’il manque de rectitude et de précision par rapport à tes indications.
      Bien sûr que tu peux faire du travail à pied pour mieux le connaître mais ça ne t’aideras pas à le faire progresser. A son âge il faut le faire répéter, répéter et répéter encore les exercices montés les plus simples : cercles, lignes courbes, serpentines et transitions en tout genre.
      Si tu veux quand même travailler à pied de temps en temps je pense que tu peux aborder la longe à l’obstacle mais attention à ne pas faire d’erreur qui peuvent lui donner l’habitude de s’arrêter ou de dérober.

  12. Olivia dit :

    Ma ponette de 6 ans va reprendre le boulot Lundi et j’avais comme programme:
    -Lundi: longe
    -Mardi: balade au pas
    -Mercredi: longe et/ou trot et pas en carrière
    -Jeudi: plage
    -Vendredi: longe et/ ou petite détente en carrière
    -Samedi: balade
    -Dimanche: travail en carrière aux trois allures
    -Lundi: travail en carrière avec vers la fin 5/10 min en rênes allemandes
    Et bien évidemment à chaque fin de séance beaucoup de pas pour éviter les courbatures le lendemain
    Pensez vous que cela sera adapté?

    1. Alexandrine Nobis dit :

      Bonjour Olivia
      C’est difficile à dire car je ne connais pas ton cheval. Tout cela dépendra de son état physique, son embonpoint, ce qu’elle a fait par le passé, comment elle est habituée à travailler, combien de temps a t-elle été arrêté etc
      C’est pour ça que je n’ai pas donné de programme type. C’est à toi de juger au vu de ce que tu as appris dans cet article et de ta ponette.

      1. Olivia dit :

        Elle a été arrêté 1 mois 1/2 et n’a pas pris de poids. Avant elle bossé 5 ou 6 jours sur 7

  13. Hernandez dit :

    Bonjours voilà j’ai acheter mon premier cheval il y a une mois c’est un trotteur français de 9 ans nommé solo. Son ancien propriétaire ne s’en occupais pas très bien et ne le travaillais plus depuis plus de 6mois ou alors quelque ballade sans plus, j’ai récupéré solo un peu maigrichon,il a repris pas mal de pois et s’embellie de jour en jour dans son près avec se deux compagnons. Ne voulant pas le remonter car solo à perdu beaucoup de muscle au dos j’ai donc commencer le travail en longe sans enrenement, le problème c’est que solo manque beaucoup de confiance et refuse d’avancer quand on travail en longe je n’arrive pas à savoir si c’est de la peur de faire les chose mal ou si c’est seulement de la paresse, car c’est loin d’être un cheval peureux il n’a pas peur de la chambriere bien au contraire on a presque l’impression qu’il s’en fou et que sa l’énerve. Je ne sais pas trop comment mi prendre car les sortie en rivière toujours en main et la ballade se passe à merveille mais de que il s’agit de travailler je le perd complètement et je ne connais pas sont passer. Quel conseil vous me donneriez pour remédier à cela?

    1. Alexandrine Nobis dit :

      Bonjour,

      Pour ce qui est du travail en longe, s’il avait peur il irait trop vite hors ce n’est pas le cas. Solo semble préférer les sorties en extérieur. Tu as deux solutions, tu te montre persistante dans le travail à la longe et fais des efforts pour être plus convaincante. J’ai souvent pu observer des cavalière dans ta situation qui manquaient simplement d’autorité et laissaient tomber l’exercice en cours à cause de la mauvaise volonté du cheval. Ce n’est bon ni pour toi ni pour le cheval qui va prendre le dessus sur toi.

      Deuxième solution, même en faisant preuve d’autorité et d’exigence Solo fait preuve de mauvaise volonté, tu décide donc de travailler autrement avec ton cheval et de t’adapter pour lui fournir un cadre motivant. Une première idée peut être de longer dans un grand espace, un pré ou un champs abandonné. Tu peux aussi monter en extérieur au pas d’abord et en augmentant au fur et à mesure les temps de trot et de galop en surveillant la transpiration de ton cheval pour te donner un indicateur de fatigue.

  14. lucifugae dit :

    Reprise du travail avec un poney de 8 ans, à la limite de l’obésité… Et pas moyen de travailler à pied ou en carrière très souvent dans un premier temps… Ce fut un an de balades, et une séance de travail hebdomadaire sur le plat. Avec dans les balades, du pas, du pas et du pas, dans des dénivelés pour muscler, décontracter, travailler le souffle. Aujourd’hui c’est trot, montées au galop, et on commence à pouvoir utiliser la carrière pour une séance de travail ludique d’une vingtaine de minutes, une fois par semaine.
    Encore du boulot au niveau du souffle, mais sinon… Déjà rien à voir, même si sans installations et beaucoup de disponibilité, c’est un travail qui a pris beaucoup de temps !
    Merci pour ces conseils !

    1. Alexandrine Nobis dit :

      Bravo à toi pour ce beau parcours ! La patience paie toujours 😉

  15. Florie dit :

    La fatigue intellectuelle est loin de ne concerner que les jeunes chevaux, même si leur temps d’attention est plus bas que les adultes. Jean d’Orgeix préconisait 3 4 minutes d’exercice intensif entrecoupé d’une minute de pause, les deux entrecoupés par un arrêt carré marquant la reprise/ l’arrêt du travail. Une discipline que bien des cavaliers devraient s’imposer dans leur travail quotidien.

  16. Souchet dit :

    Merci pour ses explications, ceci m’a beaucoup renseigner sur mon cheval.

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