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Monter sans mors : les pièges à éviter avant de se lancer

Alizee Froment et mistral du Coussoul

Galoper en cordelette à cru sur la plage tout en ayant le contrôle de son cheval c’est le rêve de beaucoup de cavaliers aujourd’hui à un tel point que c’est même devenu un effet de mode. Mais comme tout effet de mode, il y a derrière tout ça beaucoup d’idéalisation, de jugement et de qu’en dira-t-on. C’est pour cela que j’ai jugé important de prendre du recul sur la situation et vous aider à mieux comprendre ce qu’il se cache vraiment derrière tout ça et ce que ça implique pour le cheval. Alors est-ce que c’est un bon choix pour vous ? C’est ce que vous découvrirez à la fin de cet article.

Vouloir monter sans mors pour les mauvaises raisons

Le fait de monter sans mors est tout particulièrement associé au fait de vouloir respecter le bien-être de son cheval, de se rapprocher d’une équitation plus proche du cheval, plus naturelle. C’est en tout cas l’image qu’il en ressort quand on regarde les réseaux sociaux et les polémiques qu’il peut y avoir à ce sujet.

Le soucis avec cette pensée là, c’est qu’on oublie l’importance du rôle que le cavalier a à jouer dans l’équation. On part du principe que les outils sont plus importants et qu’il y a les méchants outils d’un côté comme la bride, les éperons, la cravache et les gentils outils de l’autre comme le licol éthologique ou le side pull (d’ailleurs celui-là est certainement le plus traître de tous à en croire cette étude dont je parle ici).

En réalité tous ces outils sont tous utilisés par des gens et tous ces gens, hormis quelques malades mentaux et autres qui ont un intérêt financier derrière tout ça et aucune empathie… tous à part ceux-là souhaitent avoir des chevaux qui soient bien et souhaitent la pratiquer de façon respectueuse. En gros l’immense majorité des cavaliers professionnels et amateurs.

Je travaillais dans une écurie et il y avait un entraîneur indépendant sur cette même écurie. La façon dont il montait me répugnait, il pouvait lui arrivait de frapper aussi cette jument dont le débourrage n’avait pas été très bien réussi et qui se cabrait au montoir et j’avais vraiment la certitude que les chevaux souffraient à son contact. Plus tard, il donnait une interview et s’exprimait sur l’importance du bien-être de ces chevaux avec un air profondément sincère.

Ce que j’ai appris grâce à ça, c’est que la plupart des gens qui ne respectent pas le bien-être de leur cheval ne le savent pas. Et c’est pour ça que tout le monde prétend si facilement respecter le bien-être du cheval.

S’il est possible que n’importe qui, même avec les meilleures intentions du monde, se mette à employer des pratiques tout à fait discutables quant au bien-être du cheval y compris ceux qui choisissent volontairement des méthodes ayant la réputation d’être les plus respectueuses alors ça veut dire que ce ne sont pas les méthodes d’équitation qui sont à l’origine des dérives mais bien des gens qui les utilisent. Quelque soit la méthode choisie, il y a TOUJOURS des dérives, il y a toujours des extrêmes et il y a toujours des chevaux desquels on abuse.

La question que vous devez vous poser maintenant c’est :

Est-ce que vous voulez monter sans mors pour vous donner bonne conscience ? Pour prouver quelque chose aux autres ? Pour que les autres vous admirent ? Parce que c’est à la mode et que c’est stylé ?

Ou est-ce que vous voulez monter sans mors parce que c’est ce qui vous fait vibrer au fond de vous ?

Vous avez le droit de rêver de monter sans mors, mais avant de vous lancer là-dedans, soyez sûr que vous ne vous êtes pas imposé ce rêve pour les mauvaises raisons. Donc ce n’est pas parce que c’est à la mode et que ça fait des vues que c’est forcément ça dont vous avez besoin ou envie réellement.

Et si ça n’était pas à la mode, si vous étiez avec des chevaux sur une île déserte, de quoi auriez-vous envie ?

Ce que peut cacher le spectaculaire

Oui c’est vrai que galoper à cru en cordelette sur la plage, c’est spectaculaire et ça fait rêver. Ça impressionne les gens parce qu’ils trouvent ça exceptionnel et hors du commun. Ils sont admiratifs parce qu’en voyant ça, il se dégage quelque chose de magique et de mystérieux qui fera que vous vous demanderez : comment c’est possible ? C’est quoi le secret ?

Et pourtant objectivement, ce n’est pas quelque chose de difficile en soi. C’est même très simple et ça demande beaucoup de répétition. Tout le monde peut y parvenir avec suffisamment de travail et de patience.

Il faut d’abord savoir faire tourner et arrêter votre cheval sans avoir besoin des mains. Vous pouvez à la place vous servir des jambes pour tourner et de l’assiette pour vous arrêter.

De cette manière vous pourrez facilement remplacer le mors par une ennasure puis par une cordelette en prenant le temps de laisser une période d’adaptation entre chaque. Et ça passe par monter avec les deux en même temps jusqu’à ce que les codes soient établis avec le nouvel outil de communication que vous souhaitez introduire.

En parallèle, un travail d’obéissance et de confiance est indispensable pour avoir l’attention et la concentration de votre cheval en toutes circonstances. C’est ce travail là qui fait comprendre au cheval que même quand vous lâcherez les rênes, il ne sera pas complètement libre ni livré à lui-même. C’est là où vous aurez besoin de lui inculquer progressivement que les initiatives ne sont pas permises et qu’il doit répondre à vos demandes en toutes circonstances sous peine de se retrouver très inconfortable.

Ce qui me rend un peu triste avec le spectaculaire c’est que sous les apparences de liberté, le cheval ne l’est finalement pas tant que ça et certainement beaucoup moins que n’importe quel autre équidé. Parce qu’en voulant donner l’illusion de la liberté, vous devez avoir une très forte emprise sur son mental pour qu’il continue de vous écouter même les fois où il n’en aura pas envie. En gros, votre cheval apprend à faire passer vos attentes avant les siennes et cela devient possible en le mettant dans l’inconfort dès lors qu’il ne fait pas ce que vous souhaitez.

Ce qui paraissait jusqu’alors magique et incroyable n’est finalement qu’une forme de chantage et une emprise puissante sur le cheval même si elle est effectivement totalement invisible.

Voilà l’une des raisons pour lesquelles je trouve étrange de vouloir monter en cordelette et de parler ensuite d’une belle complicité avec son cheval. La complicité n’a rien à voir avec le fait que votre cheval est tellement conditionné qu’il n’a même plus l’idée de pouvoir ne pas vous satisfaire. Ça c’est juste de l’obéissance à un tel degré que la créativité a disparu et qu’il n’y a plus qu’un donneur d’ordres et un exécutant.

Regarder les choses en face et assumer ses choix

Garder une vision qui soit la plus objective possible sur la condition du cheval est essentiel pour éviter de tomber dans l’anthropomorphisme ou d’essayer de se trouver des excuses ou de se donner bonne conscience en prétendant être plus respectueux que les autres, plus ceci ou plus cela.

En réalité, notre cerveau ne peut pas être complètement objectif à cause de ce que l’on appelle le biais de confirmation. Ce biais va faire que nous allons mieux retenir toutes les informations qui vont dans le même sens que notre opinion même si ça ne représente qu’une toute petite minorité.

C’est à cause de ce biais là, que les partisans de la théorie du complot ne voient et ne retiennent que les arguments qui vont dans leur sens. Et c’est la même chose pour tous les débats, que ce soit pour ou contre le vaccin, pour ou contre les animaux dans les cirques, pour ou contre la corrida, pour ou contre la chasse, pour ou contre le renforcement positif, pour ou contre le mors, pour ou contre les éperons…

A cause du biais de confirmation, vous aurez toujours tendance à accorder plus d’importances aux arguments et aux faits qui confirment déjà votre opinion. Et c’est la même chose pour les personnes qui ont un avis opposé au votre et vous comprenez donc pourquoi tout cela créée des débats infinis sur les réseaux sociaux.

A côté de ça, vous avez aussi des valeurs qui font que vous avez envie d’être une bonne personne. Mais le fait d’exprimer votre opinion va faire réagir ceux qui n’ont pas le même opinion que nous. Et c’est pour avoir le sentiment d’être toujours en accord avec vos valeurs et d’être une bonne personne que vous aurez tendance à vouloir vous justifier après des autres ou de vous-même en vous trouvant des excuses par rapport aux contre-arguments qui sont avancés. Et ça peut aller jusqu’au déni complet où la personne se fera croire à elle-même que ses actes sont parfaitement justifiés et qu’il n’y a rien de mal là-dedans même si elle a commis un crime et qu’elle est en prison.

C’est un mécanisme de protection qui vise en quelque sorte à modifier la perception que vous avez des choses pour qu’elle coïncide avec vos valeurs. C’est exactement le même mécanisme qui se produit quand vous faites un achat impulsif et qu’après coup vous vous persuadez dans votre tête que c’était vraiment la meilleure chose à faire. C’est aussi ça qui va permettre aux gens qui ont un comportement maltraitant de justifier leurs agissements, auprès d’eux-même puis auprès des autres. Et ça, c’est problématique car vous vous jouez des tours à vous-même si vous n’êtes pas capable de prendre un minimum de recul.

Pour regarder les choses en face, il faut commencer par savoir pourquoi vous faites ce que vous faites avec les chevaux et surtout y répondre avec une vraie sincérité et pas juste en reprenant 2 ou 3 arguments vite fait, vu tout à l’heure sur tiktok.

Pourquoi vous montez de cette manière ? Pourquoi vous choisissez ce coach ? Pourquoi vous changez de cheval ? Pourquoi vous changez de méthode ? Pourquoi vous choisissez cette méthode ? Pourquoi vous avez ce rêve là et pas un autre ? Pourquoi vous défendez ce point de vue ?

Si vous ne savez pas répondre alors ça veut dire que vous faites certaines choses comme les autres sans vraiment en avoir compris le sens. Il y a alors de fortes chances que vous ne poursuiviez pas votre véritable rêve parce que vous avez préféré l’emprunter à quelqu’un d’autre ou que vous avez accepté que ce soit la société, la fédération ou votre famille qui vous dise quel était votre rêve.

Si vous savez exactement pourquoi vous faites tout ça, vous prendrez conscience aussi que toutes ces raisons ne sont pas forcément bien acceptées moralement par les autres.

Prenons l’exemple de l’équitation… Pourquoi faites-vous de l’équitation ? Vous pourriez faire bien d’autres choses ? Vous pourriez aussi profiter du cheval autrement qu’en montant dessus et qu’en lui faisant faire pleins d’exercices. Alors qu’est-ce qui vous pousse à monter à cheval régulièrement comme vous le faites ?

Vous pourriez vous dire que c’est parce que vous aimez la nature et que vous voulez vous sentir proche de votre cheval mais alors pourquoi lui monter sur le dos si vous pouvez simplement marcher à côté de lui en forêt ?

Maintenant je vais vous dire la raison pour laquelle j’aime monter à cheval (et qui va certainement déranger tout le monde) : j’aime la sensation de pouvoir contrôler tous ses mouvements. Je sais que c’est la véritable raison car de la même manière j’aime aussi conduire tout ce qu’il est possible de conduire sur cette planète. J’aime le pilotage en général.

Cela peut paraître tout à fait nul comme raison et vous ne voulez certainement pas aimer l’équitation pour la même raison que moi mais elle a au moins le mérite d’être complètement sincère et elle fait partie de ma personnalité.

Il ne faut pas oublier que nous sommes avant tout des humains et non des saints. Inutile donc de se donner bonne conscience et de se faire croire que l’on agit pour le bien du cheval alors que bien sûr que nous faisons ça majoritairement pour notre propre plaisir. Car monter à cheval pour votre propre plaisir n’est pas quelque chose de mal, c’est quelque chose de normal et d’humain avant tout.

Commencez par accepter le fait d’être humain, acceptez de ne pas être parfait et acceptez de faire les choses pour des raisons humaines quelque soit la façon dont ça peut être perçu par les autres ou par la société.

Le choix de délaisser la technique

La raison principale pour laquelle, je ne m’intéresse pas à la monte sans mors c’est qu’en décidant de monter sans mors trop tôt, vous faites le choix de délaisser la technique.

Et quand je parle de technique je parle d’allures rassemblées, de piaffer, de passage, de changements de pieds qui ne sont pas accessibles sans un minimum de tact, de précision, de sensations et d’équilibre.

Hors sans mors vous avez beaucoup moins de précision sur votre cheval, vous ne pouvez pas ressentir aussi facilement son niveau de décontraction dans sa bouche, vous ne pouvez pas ressentir la qualité du contact. Vous n’avez quasiment aucun moyen d’interférer directement sur son équilibre et les sensations dans les mains sont bien différentes et moins nuancées qu’avec un mors.

La question n’est pas de savoir s’il est mieux de monter avec ou sans mors, la question est de savoir quel est le niveau technique que vous souhaitez atteindre avec votre cheval.

L’idée c’est que vous aurez besoin de la précision du mors pour atteindre le niveau technique que vous visez. Et ce n’est qu’une fois que cet exercice ou ce niveau devient véritablement confirmé et acquis qu’il sera possible de passer sans mors ou en cordelette.

Si comme moi, la technique est importante pour vous et que vous avez de l’ambition de ce côté là, tant que votre cheval ne sera pas complètement aboutit dans son exécution technique, la priorité ne peut pas être de monter sans mors, car ce n’est qu’une fois que votre cheval exécutera parfaitement tous ses mouvements que vous pourrez repasser sur du sans mors ou en cordelette comme Alizée Froment.

Alizée Froment

Pour résumer, monter sans mors peut plaire à certains cavaliers qui apprécieront le fait d’apprendre à se passer d’outils coercitifs mais il ne faut pas oublier qu’il y a une emprise mentale sur le cheval et beaucoup de conditionnement indispensable pour garder le contrôle de votre monture même quand vous n’avez plus rien pour la retenir.

Il faut aussi penser au fait qu’introduire le sans mors trop tôt ne vous permettra pas d’aller très loin avec votre cheval au niveau technique et qu’il vaudra mieux alors faire la transition plutôt à la fin du dressage quand les mouvements techniques seront clairement confirmés.

Comme c’est quelque chose qui est spectaculaire et qui devient une nouvelle mode, nombreux sont les cavaliers qui veulent maintenant monter sans mors. Le problème c’est que beaucoup s’approprient un rêve qui n’est pas vraiment le leur à la base et le poursuivent pour les mauvaises raisons. Il devient alors difficile de garder la motivation sur la durée et d’en retirer une vraie satisfaction.

Notre psychologie nous joue des tours bien plus souvent que vous ne pouvez l’imaginer et c’est ça qui nous amène parfois à ne pas vouloir regarder la vérité, à ne pas vouloir accepter l’évidence simplement parce que c’est quelque chose de mal perçu. Pourtant en acceptant d’être humain et imparfait avec des envies d’humains, vous apprenez surtout à mieux vous connaître et vous vous détacherez de ce que les autres veulent de vous pour devenir un peu plus libre et un peu plus vous-même.

Il faut accepter notamment que l’on monte à cheval forcément pour notre propre plaisir et il n’y a rien de mal à tout cela car nous sommes humains et que cela fait partie de notre fonctionnement. Le tout est de savoir concilier nos envies d’humains et une certaine éthique vis à vis du cheval. La clé étant de chercher à aligner la nature réelle de vos actes avec vos valeurs en ayant bien conscience de vos motivations aussi imparfaites soient-elles, plutôt que de vouloir vous trouver des excuses pour aligner la perception de vos actes avec vos valeurs.


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Différents articles sur l’étude scientifique concernant le niveau de tension de rêne accepté par le cheval avec / sans mors : l’article de euro-dressage, l’étude.

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7 commentaires sur “Monter sans mors : les pièges à éviter avant de se lancer

  1. Bergeon Brianne dit :

    Votre réflexion est très intéressante. Cependant je voudrais la modérer. Je connais très bien au moins une cavalière qui eduque tous ses chevaux sans mors, étalons et juments très puissants et sensibles. Elle les amène tous aux airs de haute école sans jamais aucune embouchure. Elle les sort en forêt et sur la plage en cordelette à toutes les allures. La cordelette n’est jamais tendue, toujours utilisée en appoint. Cette personne est ostéopathe équin et humain, elle a une grande connaissance de la biomécanique du couple
    Alors oui, on peut aller de l’équitation avec mors au sans mors… mais pas seulement.
    Quant à la question de la liberté du cheval, effectivement il y a plusieurs écoles . La plupart du temps je vois peu de liberté dans le travail au sol en.particulier. Mais certains « horsemen  » ont une approche très sensible qui inclue les propositions des chevaux… ce ne sont pas les plus célèbres et les plus médiatiques
    Merci pour cet article

    1. Lili dit :

      Merci pour votre réponse, j’ai beaucoup aimé cet article jusqu’à la prise de position de l’auteur. Je connais également de personnes qui vont très loin dans la technique sans mors, et qui disent justement d’apprendre d’abord à monter sans mors pour ensuite pouvoir l’utiliser. Chacun son avis et ses valeurs , comme le dit justement le début de cet article

  2. Freedom dit :

    François Baucher recommandait pour l éducation des chevaux d aller « de l éperon à la pantoufle « afin d affiner l obéissance aux jambes. On peut très bien ajouter :.de la bride à la cordelette pour la légèreté à la main
    Encore faut il savoir ce que l’on veut obtenir et l avoir ressenti sur un cheval bien éduqué avec un professeur qualifié
    La bonne équation repose sur l obéissance consentie du cheval à un cavalier fin

  3. Norway dit :

    Le mors fait partie des aides du cavalier.
    Les aides…pour « aider » la compréhension du cheval, et « aider » à sa compréhension.
    Et ce merveilleux animal, doué de conscience, qu’est le Cheval, n’obéira que s’il y trouve un intérêt.
    Et si son intérêt est de faire plaisir… A son cavalier de lui montrer son amour.

  4. Eychène anne dit :

    Bonjour, merci de remettre si justement à leur place : les aides, l’humain et le cheval anne

  5. Meg dit :

    Cet article me fait penser à un échange que j’ai écouté il y a des années en cours de dessin.
    Un élève débutant justifiait son portrait complètement disproportionné en le comparant aux tableaux de Picasso, ce à quoi la professeure lui a répondu qu’avant de se permettre de dessiner des visages complètement déformés, ce dernier avait d’abord appris à dessiner correctement et dans des proportions réalistes.
    Du coup, enlever le mors pourquoi pas, encore faut-il déjà monter correctement avec le mors !

    1. Alexandrine Nobis dit :

      Merci pour cette comparaison très intéressante 😉

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