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La décontraction de la mâchoire

Elle n’est plus enseignée dans les clubs et pourtant la décontraction de la mâchoire a des bénéfices certains et qui ont été observés depuis longtemps par les grands écuyers. Baucher était sûrement le plus aguerris avec ses fameuses flexions qui n’étaient autre qu’un moyen de mobiliser la langue et de décontracter l’encolure du cheval.

Qu’est-ce que la décontraction de la mâchoire ?

Un cheval qui se décontracte dans sa mâchoire effectue un mouvement de la langue qui s’accompagne le plus souvent de déglutition. Lorsque le cheval mobilise sa langue on observe les montant du filet qui se détendent accompagné éventuellement du bruit caractéristique du mors contre les molaires.

Cette décontraction de la mâchoire était recherchée par tous les grands écuyers de l’histoire de l’équitation. Déjà dans les livres anciens on préconisait cet exercice pour ces vertus décontractantes sur l’ensemble du corps du cheval. En observant les vidéos de Nuno Oliveira par exemple on voit que ses chevaux ont tous une bouche très mobile, chez certains on la voit s’ouvrir et se fermer sur des rênes demi-tendues. Baucher et ses fameuses flexions servaient à préparer le cheval avant le travail monté afin de le mettre dans des conditions de décontraction et de disponibilité idéales au travail.

Aujourd’hui, nous savons grâce aux travaux scientifiques qui ont été menés que le ressenti des écuyers était parfaitement justifié. En effet, la langue du cheval est reliée par des ligaments aux muscles de l’encolure et de l’abdomen. Les mouvements de langues provoquent passivement une décontraction des muscles brachio-céphaliques de l’encolure. Le cheval peut alors se redresser et grandir son avant-main sans opposer de tension ou de résistance sur les rênes.

La décontraction de la mâchoire est souvent associée et conjointe à la décontraction de la nuque qui correspond au cheval qui tombe dans la main et qui s’allège. Si la cession de nuque ne vient pas d’elle-même, il faut insister davantage avec ces exercices de décontraction de la mâchoire.

Je vous recommande de regarder attentivement cette vidéo qui explique tous les bénéfices et démontre très bien l’effet décontractant de cet exercice sur le cheval.

A propos de la salivation

Est-ce que la salivation est synonyme de décontraction ?

En fait cela dépend du type de salive que l’on retrouve dans la bouche du cheval pendant le travail. Le cheval est capable de produire  plusieurs sortes de salives, les plus courantes sont : une salive filandreuse ou bien une salive plutôt mousseuse.

Un cheval ayant une bouche mobile et décontractée présentera une salive mousseuse sur le bord des lèvres. A l’inverse un cheval très contracté, avec une bouche dure et peu mobile, une muserolle trop serrée, une encolure figée ou un cavalier à la main dure présentera une bouche très baveuse avec de longs fils de bave qui s’échappe de la bouche. Dans ce cas précis, un signe d’hyper contraction.

C’est la raison pour laquelle les chevaux de dressage a haut niveau ont cette salivation intense alors que pour la plupart ils sont clairement contractés. Il est aussi vrai que l’on peut trouver des chevaux montés sans mors qui vont mobiliser leur mâchoire et saliver alors qu’ils n’ont rien dans la bouche.

Et si mon cheval ne salive pas du tout ?

Si votre cheval ne salive pas du tout c’est qu’il ne mobilise pas sa mâchoire ou très peu. Il serait utile dans ce cas de faire quelques exercices à pied puis monté pour stimuler sa langue et l’inviter à avoir une bouche plus mobile. Avec ces exercices vous devriez sentir avec évidence que votre cheval vient se mettre en place de lui-même et que vous avez un contact léger avec sa bouche. Attention aux erreurs de main qui peuvent anéantir une bouche mobile.

Un cheval qui mâche son mors, on voit bien l’anneau du mors se détendre et une salive mousseuse recouvrir discrètement le bord des lèvres.

Décontracter la mâchoire sans mors ?

De plus en plus de cavalier souhaitent monter sans mors, je pense donc que pour certains d’entre vous la question se pose de savoir s’il est possible de décontracter la mâchoire de son cheval sans mors. Pour moi, la réponse est non.

Attention, je ne dis pas que le cheval ne PEUT PAS se décontracter et déglutir s’il n’a pas de mors puisqu’il le fait tout seul naturellement. Par contre sans mors vous n’aurez aucun moyen de provoquer une décontraction de la mâchoire si vous sentez au cours de votre séance par exemple que le contact avec la main est trop lourd ou qu’il semble y avoir une résistance dans la nuque.

Obtenir une décontraction de la mâchoire sans mors n’est donc pas impossible mais cela nécessite de sérieuses compétences en la matière. A savoir, une très grande sensibilité quant à l’équilibre de son cheval ainsi qu’une grande connaissance de la biomécanique afin d’être capable d’utiliser judicieusement des exercices d’assouplissements pour la provoquer et beaucoup de tact.

Les bonnes pratiques

Il y a tant de façon de bouger le mors dans la bouche du cheval que finalement chacun y va de sa sauce. Je peux vous donner néanmoins quelques conseils pour vous aider dans cet exercice. Tout d’abord je l’utilise toujours depuis l’arrêt, à pied ou monté. Commencer à pied est plus facile pour éviter de faire des erreurs et pour bien observer comment le cheval réagit aux sollicitations. Voici quelques consignes de bonnes pratiques :

  • Avoir une muserolle qui ne soit pas serrée et éviter à tout prix les muserolles croisées
  • Tenir les anneaux du mors en les écartant afin d’éviter que le mors ne se plie dans la bouche du cheval
  • Agir avec le mors par intermittence et sans forcer
  • Cesser toute action lorsque le cheval mâche son mors et récompenser
  • Rechercher une flexion latérale si le cheval a du mal à se décontracter

Pour renouveler ces exercices montés, la principale précaution à prendre est de veiller à agir avec les rênes dans le prolongement des montants du mors de façon à n’agir que sur la commissure des lèvres. Ces actions de rênes avec un mors de filet provoquent un relèvement de l’encolure. Par la suite ce relèvement de l’encolure permettra d’ajuster l’équilibre du cheval à tout moment.

J’espère que cet article vous aura éclairé ou rappelé ce qu’était la décontraction de la mâchoire et son importance dans le travail du cheval. Je considère cet exercice comme un indispensable pour avoir un travail le plus juste possible et qui soit bénéfique au cheval. Pour tous ceux qui sont en recherche de légèreté, vous remarquerez immédiatement la grande qualité du contact entre la main du cavalier et la bouche du cheval qui découle de cet exercice. Tout au long de l’éducation ou la rééducation du cheval il en ressort qu’un cheval qui mâche son mors c’est un cheval qui est disponible mentalement pour son cavalier.

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23 commentaires sur “La décontraction de la mâchoire

  1. Emilie ELLIES dit :

    Bonjour
    je lis vos articles avec intérêt
    je souhaiterais vous solliciter pour m’aider à avancer avec mon cheval qui tire la langue du côté droit exclusivement lorsqu’il est monté et accentue cet effet plus l’allure est élevée. Il s’agit d’un cheval lusitanien de 11 ans acheté il y a 4 ans à une propriétaire qui faisait du dressage et qui l’a vendu pour ce défaut.
    Anatomiquement il a une langue assez longue avec une auge étroite
    Fonctionnellement les visites du vétérinaire et du dentiste sont correctes
    Evidemment plus la main est dure plus il tire la langue…et, moins il se propulse et plus il tire la langue aussi avec une machoire complètement bloquée me semble t’il.
    Ainsi lors de la réalisation d’exercices de travail latéral, il remonte son dos et a plutôt tendance à « ravaler sa langue » si il est en équilibre, qu’il se propulse bien… et donc qu’il est léger en bouche
    J’ai essayé à peu près tous les mors pour être la moins traumatisante possible, pour qu’il respecte aussi le mors et qu’il apprenne à l’accepter dans sa bouche
    Auriez vous des exercices divers et variés afin de travailler la décontraction de mâchoire à pied ou monté? ou d’autres pistes encore? (en plus du fait d’avoir la main légère)
    En ce moment, la cavalière qui le travaille avec moi fait en sorte qu’il se muscle le dos.
    Je vous avouerai que je suis un peu découragée car cela me fait mal au coeur de le voir ainsi alors qu’il essaie de bien faire par ailleurs
    Par avance merci pour votre retour

    1. Alexandrine Nobis dit :

      Bonjour Emilie,
      C’est un défaut assez grave et il n’est pas garanti qu’il soit possible de réussir à lui faire passer. Je n’ai jamais eu le cas alors je ne saurais pas trop quoi vous dire. Je pense que les flexions et cessions de mâchoire peuvent lui être bénéfique d’abord à l’arrêt puis en marchant une fois qu’il mobilise bien la langue à l’arrêt avec déglutition.
      La difficulté d’utiliser les cessions de mâchoire sur ce genre de cheval c’est que l’on peut arriver à lui créer un nouveau défaut en voulant lui faire passer celui-là. Si la cession de mâchoire n’est pas correcte cela n’a donc pas d’intérêt.
      Autre possibilité, c’est d’observer dans quels exercices il ravale sa langue et pratiquer intensivement ces exercices. Cela évite de se focaliser que sur la bouche ce qui peut parfois être pire que mieux.
      Donc je ne peux pas vous donner d’exercices tout prêts comme ça sans l’avoir vu, mais vous en observant ce qu’il se passe dans sa bouche vous saurez beaucoup plus facilement ce dont il a besoin.
      J’espère que ça vous aura aidé, et désolé pour le délai de réponse un peu long,
      Bien à vous,

  2. luciole dit :

    Impossible de décontracter la machoire sans mors ? FAUX. Un pladoyer pour se donner bonne conscience à imposer le mors au cheval.

    1. Alexandrine Nobis dit :

      Ce n’est pas vraiment ce qui est écrit, il faut lire en entier…

  3. tipuce dit :

    Bonjour,
    J’ai lu cet article avec intérêt et malheureusement je suis restée sur ma faim.
    « Il y a tant de façon de bouger le mors dans la bouche du cheval que finalement chacun y va de sa sauce. Je peux vous donner néanmoins quelques conseils pour vous aider dans cet exercice. » D’accord mais concrètement, on fait comment ??? On se place devant son cheval, on prend les anneaux du mors en main et on bouge le mors de droite à gauche ? Ou vers le bas ? Ou vers le haut ? Bref, il manque le comment et une illustration.

  4. Maelle dit :

    Bonjour,
    Merci pour votre article.

    Je suis intéressé de trouver les documents scientifiques dont vous parlez, qui appuient les gestes des écuyers. Pouvez vous m’aider ?

    En vous remerciant par avance,
    Bien à vous.

    1. Alexandrine Nobis dit :

      Bonjour,
      Il n’y a pas d’étude scientifique qui a été réalisée dans les règles de l’art sur ce sujet. Cependant j’ai un lien vers une thèse vétérinaire très intéressante et bien expliquée.
      Voici le lien http://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1870 (à partir de la page 163)
      Il existe peut-être d’autres documents mais celui-ci détaille déjà très correctement ce mécanisme !
      Bonne lecture

      1. maellebonhomme@wanadoo.fr dit :

        Bonjour, Merci pour votre réponse,
        je vous souhaite une belle soirée,

  5. Clem dit :

    Bonjour
    Je vous remercie pour cet article très intéressant, et pour l’ensemble de ce blog qui l’est également.
    Je reviens vers vous concernant concernant les muserolles croisées, que vous déconseillez : pouvez vous détailler ce point ? (peut-être existe-t-il un article sur le sujet ?). En effet, j’arrive à obtenir une bonne décontraction de la mâchoire avec, mais les rares fois où j’ai tenté de l’enlever c’était une catastrophe (cheval raide, beaucoup moins à l’écoute…).

    1. Alexandrine Nobis dit :

      Bonjour Clem,
      ça va être difficile de vous donner un avis ou un conseil sur ce point sans vous avoir en face de moi mais je vais tenter d’y répondre. Il y a plusieurs possibilités et je vais être honnête avec vous, soit vous pensez que vous parvenez à obtenir de bonnes décontractions de mâchoire avec la muserolle alors que ce n’est pas le cas, soit vous avez une réelle appréhension de monter sans muserolle et c’est vous qui causez ce comportement chez votre cheval par votre incertitude et votre maladresse.
      Le problème avec les muserolles croisées est simple à expliquer : elles doivent être obligatoirement serrées si l’on veut que la lanière du bas reste à sa place et qu’elle n’aille pas se promener devant le nez du cheval. Je crois qu’à peu près tout le monde a déjà connu ça.
      Une muserolle serrée empêche ou limite considérablement la décontraction de la mâchoire qui n’est pas possible si le cheval ne peut pas ouvrir la bouche.
      A l’inverse, si votre muserolle n’est pas serrée, il ne devrait pas y avoir de changement de comportement chez votre cheval.
      Avez-vous essayé d’enlever la muserolle et d’effectuer l’exercice de décontraction de la mâchoire comme sur la vidéo avant de commencer votre séance ? Je pense que ce serait une aide utile pour vous qui vous permettra de re-concentrer votre cheval.

  6. Henriane dit :

    Merci surtout à vous, je suis impressionnée par la qualité de vos conseils et réflexions. Cela fait du bien et me conforte dans ma recherche pour obtenir de mon cheval un acquiescement total de sa part dans tout exercice et en toutes circonstances (actuellement, équilibre et confiance en extérieur, pas espagnol, petits obstacles, galops sur les pistes de la forêt de Chantilly, beaucoup de plaisirs pour nous deux ! ). Hâte d’aborder les airs de Haute école, mais il n’est pas tout à fait prêt.

    1. Alexandrine Nobis dit :

      Si vous êtes dans l’oise et que vous voulez aborder la Haute-Ecole, je peux vous conseiller un enseignant et qui sait, nous nous croiserons sûrement.
      enseignant spécialisé dans la tradition équestre française

  7. Henriane dit :

    Voici mes réflexions après 5 jours d’exercices de décontraction de mâchoire, tels que vous les avez proposés : chanfrein vers le ciel, tête haute, puis tête plus basse et flexion à gauche et à droite, avec un contact très fin et réactif pour bien suivre les cessions du cheval. Très bons résultats : je peux terminer par la décontraction simple de la mâchoire telle que décrite dans la vidéo et lorsque je monte mon cheval à la suite, c’est comme s’il était déjà détendu, dos souple et disponible dans toute sa ligne du dessus. Merci !

    1. Alexandrine Nobis dit :

      Merci, quel témoignage époustouflant !
      Et bravo à vous !

  8. Henriane dit :

    Merci de votre réponse. C’est aussi mon diagnostic chez ce cheval : un mauvais usage de sa nuque. Il faut dire que c’est un trotteur que j’ai récupéré à 5 ans avec de graves problèmes physiques et psychologiques. Il a maintenant 8 ans et s’est complètement transformé. (Il est très plaisant avec un mental de cheval ibérique : un danseur souple, adorant le travail des allures monté, à pied ou en liberté.) Mais je sens toujours une petite réticence dans la nuque avant d’obtenir un plaçé juste : un coup en dessous, un coup au dessus de la main, ou léger basculement de la tête. Je crois à vos exercices et je vais les lui faire faire gentiment. Je vous tiens au courant. (L’osteopathe est intervenue, mais ne me signale plus de problèmes.)

  9. Henriane dit :

    Pardon, mon commentaire à été envoyé trop vite par je ne sais quelle mauvaise manipulation sur mon IPAD. Ayant testé sur mon cheval la séance de décontraction de la mâchoire telle qu’elle est montrée dans la vidéo, j’ai constaté que pendant les premières minutes, mon cheval secouait la tête, puis il a eu tendance à descendre son encolure, ou au contraire à remonter éxagérément la tête en ouvrant l’angle tête-encolure. A la fin, c’était plus en place. Avez vous une explication ?

    (Je précise que ce cheval a toujours été très joueur avec son mors, et qu’il a tendance à mordiller tout ce qu’il trouve. Il fait cependant du bon travail en équilibre, supporte de mieux en mieux le rassembler, est souple et commence à bien développer ses allures en extension. Monté, Il accepte bien de fixer sa tête sur un contact qui reste léger. )

    1. Alexandrine Nobis dit :

      Bonjour,
      Les défenses que vous décrivez sont probablement des résistances présentes dans l’encolure et surtout dans la nuque qui a du mal à céder.
      Il est possible de rechercher dans la décontraction de la mâchoire une extension vers le haut (chanfrein vers le ciel) ou vers le bas en ouvrant au maximum l’angle tête/encolure. Ensuite on amène la tête à 90° par rapport à l’axe du corps du cheval en ployant la grande encolure. En procédant ainsi on obtient une décontraction de mâchoire et de nuque, le chanfrein revenant alors naturellement à la verticale. A faire des deux côtés en suivant bien le mouvement du cheval et sans forcer.
      Je pense que cet exercice sera plus approprié à votre cheval. Cela permet de trouver la souplesse dans la nuque en plus de la décontraction de la mâchoire.
      Tenez-moi au courant de vos observations

  10. Sajev dit :

    Bonjour,
    D’où sont tirés ces conclusions et quelles sont les sources svp ? L’université de Limerick en Équine science me disait le contraire l’autre fois (par rapport à la détente sans mors et la mise en place biomécanique) et mes moniteurs de cet été abondaient dans votre sens.
    Je suis en quête de vérité et monte principalement sans mors. 🙂
    Merci d’avance

    1. Alexandrine Nobis dit :

      Bonjour,

      Je comprends que les avis soient très partagés pour ce qui est de la monte sans mors et de la décontraction de la mâchoire. Cela paraît absurde en théorie et pourtant lorsque l’on rentre dans la pratique il est possible d’obtenir une décontraction de la mâchoire à partir d’une ou plusieurs postures biomécaniquement justes, tout comme il est possible d’obtenir une posture plus juste grâce à la décontraction de la mâchoire.
      C’est un principe que l’on peut expérimenter sur soi-même, en se forçant à prendre une posture fière et redressée on peut reprendre confiance en soi tout comme le fait de reprendre confiance en soi nous donne une meilleure posture. Ce témoignage vidéo exprime très bien ce principe.

      Je ne saurais vous donner de sources plus exactes que la pratique. Toutes les données que je partage ici sont le fruit de mes expériences et des observations que j’ai pu faire à cheval. Je ne peux que vous conseiller de vous référer à toutes ces expériences vécues par divers cavalier des plus amateurs aux plus grands maîtres écuyers ainsi qu’à leurs ouvrages ne tarissant pas d’éloges sur la décontraction de la mâchoire et en faisant même une obligation de l’équitation.
      Je vous recommande la lecture de cet article qui est un témoignage précieux pour tous ceux qui pratiquent l’équitation sans mors et qui se posent la question de la décontraction de la mâchoire.

      Je serais curieuse de lire l’étude de cette université au sujet de la décontraction de la mâchoire, n’hésitez pas à la partager si vous voulez bien.
      J’espère que mes explications suffiront à assouvir votre soif de vérité. Toutefois, n’oubliez pas qu’en équitation seul le cheval détient la vérité.

  11. Alexandrine Nobis dit :

    Pour Thébaine et Sophie, oui je suis plutôt d’accord mais se détendre des mâchoires c’est facile surtout quand on aime sortir la langue pour se concentrer par contre avoir le rein souple et liant en gardant des cuisses détendues, une assiette fixe et des mollets décontractés me semble beaucoup plus difficile 😉

    Coline, parfois la salivation paraît plus intense que ce qui est illustré, surtout en bride, mais elle reste toujours mousseuse et présente dans tous les cas. J’ai souvenir avoir monté des chevaux qui mâchaient leur mors par moment mais sans jamais saliver. Ils étaient clairement insuffisamment décontractés dans leur mâchoire. A l’inverse, j’ai monté régulièrement un cheval qui mâche bien son mors mais se crispe dans sa nuque et de ce fait salive plus qu’il ne le devrait en se crispant sur le mors. Dans ce cas là, la qualité du contact est révélatrice sur son état de décontraction.
    Ce sont mes petites observations personnelles, après il y a toujours des cas différents.

  12. colinegvd dit :

    Bravo pour cet article ! J’ajouterais que certains chevaux peuvent présenter une très bonne mobilité de mâchoire sans forcément présenter la bouche fraîche et légèrement mousseuse.

  13. Un plaisir de te lire Alexandrine !

    Je rejoins complètement le commentaire de Thébaine : quand on est crispé dans notre propre mâchoire, on ne peut clairement pas demander à notre monture d’être détendue. L’équitation est un sport de « couple »… on a, par moment, tendance à l’oublier 🙂

  14. Thébaine dit :

    Super synthèse <3 je trouve la décontraction de la mâchoire très efficace pour le cavalier aussi : on ne peut pas être totalement décontracté à cheval en ayant les mâchoires crispées… et des mâchoires crispées sont souvent un signe que l'on est crispé ailleurs dans le corps. C'est enseigné en yoga, qu'il faut veiller à avoir les mâchoires décontractées dans les diverses postures pour en retirer pleinement les bienfaits.

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