Béatrice, cavalière et propriétaire de Gladys sa jument trotteuse est amatrice de grandes randonnées à cheval. Elle délaisse famille, mari et enfants pour se consacrer à son projet de toute une vie : faire le chemin de Compostelle à cheval.
Elle nous confie ses doutes, ses observations, son ressenti, ses fou-rires et ses rencontres étonnantes. C’est un vrai bonheur de voyager à travers ses yeux, deviner la splendeur des paysages, s’extasier à chaque nouvelle rencontre et c’est pour cela que j’ai choisi de vous parler de ce livre sur le blog !
Dans un premier tome elle nous raconte son voyage de St Jean Pieds de Port à Compostelle sur la partie espagnole du chemin. Puis dans ce second tome, celui que j’ai lu, son parcours à partir de Le puy en Velay jusqu’à St Jean Pieds de Port.
Le cheval dans le voyage
Le deuxième voyage de Béatrice vers Compostelle
Pour être honnête avec vous, bien que la cavalière soit constamment auprès de son cheval, j’ai l’impression que la majeure partie du livre est consacrée avant tout au voyage aussi bien extérieurement qu’intérieurement. Quelques petites précisions nous apprennent à mieux connaître et comprendre la nature de la relation qui lient la cavalière et son cheval. De petits instants de complicités, quelques marques d’attention ressortent par moments prouvant ainsi la véritable amitié qui lie les deux voyageuses.
Bien sûr il y a eu des moments difficiles aussi pour Gladys, la jument, notamment au moment de la séparation avec son compagnon de voyage et équipier qui les a accompagné au début du voyage. Ou encore cet inquiétant problème de santé qui a failli compromettre totalement la fin du voyage et a mis à rude épreuve notre cavalière voyageuse qui comme tout propriétaire attentionnée s’en est beaucoup inquiétée.
Quoiqu’il en soit cette aventure respire la confiance, la compréhension et le respect d’une cavalière qui connaît son cheval et reste à l’écoute de ses besoins. On comprend bien que c’est d’abord le cavalier qui doit s’adapter, le proverbe qui s’y rapporte prend alors tout son sens « Qui veut aller loin, ménage sa monture ».
Mon avis
Le premier voyage de Béatrice vers Compostelle est aussi son premier livre
Ce livre est pour moi un véritable retour aux sources et à la nature, une façon de découvrir de nouvelles choses, des personnalités atypiques, la particularité de l’esprit et de l’état de pèlerin et même cette ambiance chaleureuse et conviviale qui semble émaner du chemin depuis toujours. Voilà une façon tout à fait originale d’ouvrir son esprit à de nouvelles choses sans devoir sortir de chez soi.
Par sa manière d’écrire, l’auteur parvient à nous emmener avec elle dans ces réflexions, nous faire sentir ses sensations et ses émotions, insidieusement on se sent évoluer avec elle au fil de notre lecture. Une fois la dernière page du livre tournée c’est forcément avec une nouvelle conscience que nous envisageons ce qui nous entoure, chevaux, homme et nature…
Si vous avez envie vous aussi de vous plonger dans cette aventure du chemin de Compostelle à travers le regard de Béatrice, vous pouvez acheter ses livres grâce aux liens ci-dessous. Je n’ai lu que le deuxième pour l’instant car je ne savais pas qu’il y en avait eu un avant. Je pense que l’on peut commencer indifféremment par l’un ou par l’autre.
Acheter le premier livre, « 800 000 foulées pour Compostelle: une jument et une fille a Santiago »
